Le quotidien du village
TAKOUTALA
Petit village du Mali, à 60 km au sud de KAYES,
en direction de DIAMOU, au bord du fleuve SENEGAL.
Voici quelques photos qui ont été sélectionnées
afin de vous faire découvrir des petits moments de vie du village.
La plupart des habitants vivent de l'agriculture et de la pêche.
En juin, le maïs commence à pousser.
Il faut désherber les champs à la main
avec un outil qui se nomme la daba.
A la saison des pluies,
les bêtes trouvent une nourriture abondante.
Dès l'aube, les bergers partent pour la journée
avec tous les animaux du village pour les faire manger.
Le soir, ils les rentrent dans des enclos où se fera la traite.
Les hommes escaladent les baobabs pour en cueillir les feuilles.
Les femmes les cuisineront en une sauce délicieuse
qui accompagnera le mil ou le riz.
Avant l'école, les enfants sortent les chèvres des enclos.
Elles partiront paître toute la journée sous la houlette du berger.
Ils prennent leur tâche très au sérieux.
Retour du troupeau de chèvres le soir avec le berger.
Labour avec les boeufs.
L'herbe sert d'engrais végétal.
Les femmes sèment l'arachide.
La récolte nourrira la famille
et le surplus servira à leurs propres dépenses.
Binage à la main du champ d'arachide.
Il faut 3 à 4 mois avant de récolter le mil.
Récolte faite à la main par les hommes.
Il sera mis en meule durant 1 mois.
Il sera ensuite étalé, battu au fléau par les hommes,
puis les femmes viendront le trier...
... et le ventiler...
... à la force des bras.
Un matin au bord du fleuve.
Jeux des enfants dans le fleuve.
Abou, le pêcheur.
Réparation du filet.
Scène courante.
Une maman lave son enfant dans le fleuve.
L'eau potable au village depuis peu.
L'équipe de foot.
Le sport est l'occasion de rencontres entre les villages.
L'infirmier poursuit ses consultations
après son travail au dispensaire.
Les enfants devant un plat de riz accompagné de poisson.
Fête au village.
Tout le monde danse.
Petite fille.
La vie au village est paisible comparée à celle des villes.
Le gros problème de ces populations est de trouver de l'argent pour se soigner.
Et durant la période sèche, de février à juillet, si les greniers ne sont pas remplis,
les hommes doivent partir chercher du travail, pour quelques mois, loin du village.
Les femmes doivent tout gérer.
Souvent, il arrive que les familles n'aient qu'un repas de riz par jour.
Malgré ça, le rire et la joie de vivre sont toujours présents.